On associe généralement le château médiéval à un lieu où ni soleil ni chaleur n'ont leur place, un endroit humide dont les couloirs éclairés de faibles feux colportent les suppliciés et les voies sans nom des cubliettes. Pourtant, si un château a su conquérir l'imaginaire occidental, c'est bien Camelot; et Dieu sait si cette somptueuse demeure, sortie tout droit des contes du Graal, est un véritable lieu de lumière, de justice et de foi, vertus principales de l'âme chevaleresque. C'est pourquoi Camelot est d'abord et avant tout un idéal, et non un simple château. Idéal d'achitecture, bien entendu, avec ses hauts remparts et ses innombrables tours de garde, mais également idéal de vie en ce qu'il rassemble les plus grands noms de la chevalerie autour d'une Table désormais célébre ; la Table Ronde. Le roi Arthur, le reine Guenièvre, Lancelot, Gauvin, Perceval, peut-on imaginer une cour plus droite et plus digne, plus dévouée à la paix et à la prospérité du royaume ? Il était donc impératif de concevoir un château à la mesure de ses noms prestigieux. Inspiré à la fois des descriptions contenues dans diverses légendes et de châteaux des XIIe et XIIIeme siècles, le Camelot de Wrebbit dépasse le simple réalisme pour nous plonger dans un univers féérique où l'amour courtois et les prouesses chevaleresques font bon ménage avec la quête du Graal, la sorcellerie et les frasques de Merlin l'Enchanteur. |