Haut lieu de l’horlogerie allemande  

Comment reconnaît-on un vrai “coucou” de Forêt Noire ? Il fait sa révérence toutes les heures, bat des ailes et ouvre le bec ! Vous en verrez des centaines à Furtwangen, petite ville qui fut longtemps le centre de l’industrie horlogère. Son “Uhrenmuseum” (musée de l’horlogerie), connu dans le monde entier, retrace l’histoire des horloges de Forêt Noire.

 
 
 
Horloge Coucou

L'Horloge coucou tire ses origines de la Forêt-Noire, une région du sud de l'Allemagne où l'horlogerie est une véritable tradition. Elle a été créée vers le millieu du 18e siècle par Franz Anton Zetterer, un artisan du village de Schônwald. Le pendule à coucou a vite gagné en popularité, si bien que , déjà en 1808, la région comptait 688 horlogers et 582 marchands ambulands.
Ce n'est toutefois que vers 1850 que le boîtier a pris la forme qu'on lui connaît aujourd'hui. C'est Friedrich Eisenlohr qui a eu l'idée d'y aménager la guérite servant à abriter le coucou. Depuis, plusieurs éléments décoratifs se sont ajoutés au boîtier.

Avec son pignon orné de motifs de feuillages et ses pommes de pin délicatement sculptés à la main, cette horloge coucou constitue une véritable oeuvre d'art. En plus d'agrémenter joliment le pendule, les cônes de pin servant de contrepoids. Il y en a un pour le mécanisme de l'horloge et un autre pour le chant de l'oiseau. Deux soufflets de papier, actionnés par des tiges métalliques, propulsent l'air
dans des sifflets qui marquent d'un mélodieux <<coucou>> L'apparition du charmant volatile.