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Votre modèle est une ravissante
reproduction de ces rues typiques que l'on retrouve plus spécifiquement
à Bruges.
Cette ville, située dans la Flandre-Occidentale (Nord-Ouest) de la Belgique, a été surnommée <<la Venise du nord>> à cause des nombreux canaux la traversant. En voguant sur les canaux ou en déambulant à pied ou à vélo sur les rues pavées de la cité, vous pouvez découvrir à votre rythme son architecture médiévale, ses maisons-dieux (les <<Godshuizen>>, logements pour les nécessiteux et les personnes àgées construits par de riches familles au cours du XVIIe et du XVIIIe siècle). Explorez également les quelques quatre-vingt petits ponts de pierres, les nombreux musées et églises, l'hôpital St-Jean (bâti il y a plus de huit siècles, l'un des plus vieux hôpitaux d'Europe encore existants, qui, depuis 1978 est devenu un musée et un centre de congrès et d'expositions), la Place du Marché (où la circulation automobile a été abolie en 1996),etc. Tant de sites merveilleux constituant les admirables traces d'un passé glorieux. Grâce à son port relié à
la mer du Nord, Bruges constitua le plus important centre d'échanges
internationaux d'Europe du nord du XIIIe au XVe siècle. Un marché
regroupant jusqu'à 34 nations européennes, de l'Angleterre
à l'Italie, en passant par la France, les Pays-Bas et la Pologne.
Cette grande prospérité permit aux Brugeois d'ériger
de magnifiques bâtiments
Ainsi, plutôt que d'être tombée
dans l'oubli, Bruges la prospère vit aujourd'hui très bien
de son tourisme. Bon an, mal an, elle attire à longueur d'année
des millions gens de tous les coins de la planète. Bruges étant
une ville visitable en toute saison, même si l'été
est bien évidemment la saison la plus populaire.Toutes les raisons
sont bonnes pour venir y faire son tour;
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Garder vivante <<Bruges-la-
morte>>
La ville veille soigneusement à son héritage architectural: elle assainit régulièrement ses canaux, fait restaurer ses anciennes maisons ravagées par le temps, évite de mélanger les industruies aux décors des musées, églises, hôtels et marchés situés au coeur de Bruges, etc. Une situation qui doit bien faire se retourner dans sa tombe l'écrivain belge Georges Rodenback, lui qui avait publié il y a plus d'un siècle un roman dans lequel la cité, tristement engourdie dans son passé médiéval, devenait le miroir de la recherche mélancolique d'une femme disparue, roman qu'il avait intitulé <<Bruges-la-morte>>... |