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Isolés au détour des petites routes
de campagne se dressent, discrets et tranquilles, de magnifiques ponts
couverts. Ces légendaires de structures de bois font partie de notre
patrimoine et témoignent de l'ingéniosité dont ont
fait preuve nos ancêtres pour surmonter les obstacles sur leur passage.
Bien que plusieurs de ces ponts soient centenaires, la pluspart d'entre eux sont encore praticables et font partie int.grante de notre réseau routier. C'est par souci d'économie que l'on a commencé
à couvrir, au siècle dernier, les ponts de bois. En protégeant
le tablier et la stucture du pont contre le pourrissement, on diminuait
les frais d'entretien et, du même coup, on augmentait sa durée
de vie. Les ponts couverts résistent quatre fois plus longtemps
aux intempéries que les ponts de bois non couverts. Cette technique
de construction aurait été calquée sur le modèle
du pont suisse de Shaffhausen sur le Rhin. Vers 1830, les techniques de
conception européenne ont été assimilées
aux techniques de construction typiquement nord-américaine. Les
Hove, King, Burr, McCallum et Town se sont particulièrement illustrés
en créant des types de structure qui portent aujourd'hui leur nom.
Le modèle conçu par Ithiel Town, un ingénieur originaire
du Connecticut, est l'un de ceux que l'on rencontre le plus fréquemment.
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Rendez-vous au <<pont
des baisers>>!
C'est à Hurtland au Nouveau-Brunswick (Canada), que se trouve le pont couvert le plus long au monde. Ce pont, construit en 1901, n'était pas couvert à l'origine. C'est en 1920, à la suite d'importants dommages causés par la rivière Saint-Jean à deux tabliers du pont, que le gouvernement a décidé de le munir d'un toit. Au fil des ans, ce pont de 420 mètres (1 282 pieds) s'est acquis une solide réputation. Ce site architectural national est surnommé à juste titre le <<pont des baisers>>. |